Extérieur du Musée canadien de la guerre

Musée canadien de la guerre

  • Pays Canada
  • Ville Ottawa
  • Client Canadian Museum of Civilization Corporation
  • Superficie 40 800 m²
  • Année 2005

Dédié à la commémoration et à la préservation de l'histoire militaire du Canada, le musée s’articule autour de la notion de régénération.

Le Musée canadien de la guerre émerge en bordure de la rivière des Outaouais et s'élève vers l'est pour s'intégrer au paysage urbain et rendre hommage à la Cité parlementaire. 

Le bâtiment exprime les ambiguïtés de la guerre et du sacrifice, l'attachement profond pour la terre et le site, et cette caractéristique intangible qui fait partie intégrante de notre identité en tant que Canadiens. La conception, guidée par l’idée de régénération, s’inspire des récits d'anciens combattants canadiens, de poèmes de guerre et d’images trouvées parmi les photographies et peintures de la collection d'art militaire Beaverbrook du Musée canadien de la guerre. 

En temps de guerre, la nature – c'est-à-dire la terre et l'esprit humain qui s'y développe – est en apparence anéantie, ruinée, ravagée.  Miraculeusement et inévitablement, la nature survit et se régénère, car la force de la vie l'emporte. L’édifice s’étend horizontalement, couronné d’un toit planté d'herbes sauvages. Sous cette couverture protectrice, les espaces intérieurs répondent à une logique complexe de plans inclinés qui s'entrecroisent, donnant un sentiment de désorientation. Le paysage en hauteur témoigne du pouvoir thérapeutique du temps et de la nature : la terre fusionne avec la ruine dans un lent processus de régénération et d'hybridation. 

La régénération succède aux séquences de dévastation, de survie : elle incarne la renaissance, l'adaptation et la vie. C'est ce processus de régénération et de guérison qui nourrit et ravive l'espoir, la foi et le courage de l'homme.

Architecture

Moriyama & Teshima / Provencher_Roy

Photographie

Tom Arban / Harry Foster