Conçue à l’origine par l’architecte Roger Taillibert, la tour était dotée de panneaux de béton préfabriqués percés de bandes de fenêtres permettant un éclairage zénithal. Destinée à l’origine à accueillir des fédérations sportives, son architecture a dû être largement adaptée à son nouvel usage. La quasi-totalité des systèmes mécaniques ont été mis à niveau pour répondre aux normes actuelles. Le défi le plus ambitieux a toutefois été le retrait du parement de béton, remplacé par un mur-rideau vitré couvrant désormais 60 % de la façade, apportant transparence et confort aux espaces de travail.
En plus d’accroître l’apport en lumière naturelle et de révéler la structure spectaculaire de la tour, le mur-rideau favorise la perméabilité visuelle entre l’intérieur et l’extérieur. Le verre confère une élégance à la silhouette élancée de la tour, tandis que les panneaux d’allège dissimulent les éléments structuraux entre les étages. Cette intégration fluide respecte le profil effilé de la tour, dont la surface diminue à mesure que l’on monte en hauteur. Le résultat est une unité remarquable des trois façades, les panneaux de verre plats reflétant le paysage urbain dans un effet fractal étincelant.